8 façons de savourer la saison dorée

1. Réchauffer la maison

Quand la lumière décline et que l’air du matin devient plus vif, j’aime réchauffer la maison comme on rallume un foyer intérieur.
Changer la texture des coussins, troquer le linge clair contre des tons chauds — rouille, miel, terracotta —, glisser un plaid sur le canapé, et allumer quelques bougies dorées.
Mais le geste qui, à lui seul, transforme toute l’atmosphère, c’est celui du pot-pourri maison qui mijote doucement sur la cuisinière.

Il parfume l’air d’une chaleur d’automne, comme si la maison respirait la cannelle et les feuilles sèches.
Voici mes deux recettes préférées, à alterner selon l’humeur :

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2. Cuisiner les douceurs d’automne

Quand les températures baissent, on a naturellement envie de rallumer le four.
C’est la saison où la cuisine devient le cœur de la maison : les pommes caramélisent, la cannelle flotte dans l’air et les gâteaux dorent tranquillement derrière la vitre.
On se remet à cuisiner pour le plaisir, pour le réconfort, et un peu aussi pour l’odeur.
Des recettes simples, parfumées, qui sentent le dimanche après-midi et la douceur retrouvée.

Voici mes 2 de mes recettes préférées :

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3. Se préparer une boisson signature

Thé, latte, chocolat chaud… À l’automne, la boisson chaude devient presque un accessoire.
On choisit sa tasse préférée, on fait mousser le lait, on ajoute une épice ou une touche de sirop, et tout de suite le moment devient spécial.
Ce n’est pas qu’une question de goût : c’est un petit rituel de lenteur, une façon de marquer la pause, de s’ancrer dans la saison.
La boisson devient une signature, une humeur, une odeur qu’on garde en mémoire.

Voici quelques recettes “signature” à adopter :

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4. Se créer un rituel bain ou douche enchanté

Les journées se font plus fraîches, les soirées plus longues — et c’est là que les bains et les douches prennent une autre dimension.
Quelques gouttes d’huile essentielle, une poignée de sel, un peu de miel, et la salle de bain se transforme en spa maison.
Ce n’est pas seulement pour se laver, mais pour se délasser, se recentrer, se retrouver.
Un moment simple, mais qui change tout : l’eau chaude, la vapeur, et la sensation que tout ralentit enfin.

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5. Écrire, rêver, se recentrer

L’automne a cette manière bien à lui de nous ramener vers l’essentiel.
Quand les journées raccourcissent et que la maison devient plus silencieuse, on ressent ce besoin presque instinctif de faire le point.
Pas forcément un grand bilan de vie — juste une envie d’y voir plus clair, de mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, ce qu’on prépare pour la suite.
Sortir un carnet, un stylo, allumer une bougie, et simplement écrire.
Quelques lignes suffisent : une gratitude du jour, une pensée qui trotte dans la tête, une idée à ne pas oublier.
C’est une façon douce de déposer ce qu’on porte, de se vider l’esprit, de ralentir.

Tu peux t’inspirer de ces petits rituels d’écriture d’automne :

• Le journal du matin ou du soir :
  • Quelques phrases écrites à la main, sans réfléchir.
  • Le matin pour clarifier les idées, ou le soir pour déposer ce qui encombre avant de dormir.
• La liste des petits bonheurs :
  • Ce que tu aimes dans la saison : les feuilles qui craquent, le premier thé brûlant, la lumière dorée de 17h, la laine sur la peau.
  • Écrire ces détails change tout : on commence à remarquer les instants simples, à savourer autrement.
• La lettre au futur soi :
  • Une lettre que tu t’écris à toi-même, à relire plus tard.
  • Tu peux y parler de ce que tu veux pour les prochains mois, de ce que tu veux laisser partir, ou de la personne que tu deviens doucement.
• Le carnet d’inspiration :
  • Découpe, colle, note des citations, fais des listes d’envies, de projets ou de rêves.
  • Laisse ton carnet être un espace vivant, sans règles : un mélange d’idées, de gratitude et de jolis mots.
• Le rituel du dimanche soir : Une tasse chaude, une lumière tamisée, et dix minutes pour écrire.
  • ce que tu veux emporter de la semaine écoulée,
  • ce que tu veux laisser derrière toi,
  • et une intention pour celle qui vient.

C’est simple, mais c’est un vrai soin.
L’écriture devient un moment à soi — pas pour tout comprendre, juste pour être un peu plus présente à sa vie, à la saison, et à soi-même.

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6. Soirée cosy et films doudous

Il y a des soirs où on n’a besoin de rien d’autre qu’un plaid, une tasse chaude et un bon film.
C’est le moment de replonger dans ces classiques qu’on ne se lasse jamais de revoir : un peu de magie, un peu de nostalgie, parfois même un petit frisson.
L’important, c’est l’ambiance : la lumière tamisée, la bougie allumée, le popcorn sucré-salé… et la promesse de ne rien faire d’autre que profiter.
Voici mes favoris pour cette période :

• Les Sorcières d’Eastwick (The Witches of Eastwick) – George Miller, 1987 : Dans la petite ville tranquille d’Eastwick, trois femmes — libres d’esprit et insatisfaites de leur quotidien — voient leur vie bouleversée par l’arrivée d’un mystérieux et séduisant citadin. Leur pouvoir latent se réveille, les désirs s’exacerbent, mais bientôt, les forces sombres de la nature et de la sorcellerie dépassent leurs espérances.
• La famille Addams – Barry Sonnenfeld, 1992 : Rififi chez les Addams, célèbre famille macabre qui vit dans un manoir hanté, lorsque débarque l’oncle Fétide, sosie d’un des membres de la famille disparu vingt-cinq ans plus tôt… Ne serait-il pas un usurpateur qui cherche à les doubler pour faire main basse sur leur trésor caché ?
• Hocus Pocus – Kenny Ortega, 1993 : À Salem, trois sorcières exilées au XVIIᵉ siècle sont ressuscitées un soir d’Halloween. Pendant que la ville célèbre ses festivités, deux adolescents et une jeune fille tombée du temps présent s’allient pour empêcher les sorcières de récolter l’énergie vitale des enfants et de semer le chaos.
• The Craft – Andrew Fleming, 1996 : Quatre adolescentes en marge, passionnées de l’occulte, se réunissent pour former un cercle de sorcières. Attirées par le pouvoir, elles commencent à manipuler la réalité, mais les conséquences de leurs actions — et de leurs désirs — vont rapidement hors de contrôle, les entraînant dans une spirale dangereuse.
• Practical Magic – Griffin Dunne, 1998 : Deux sœurs, Sally et Gillian Owens, issues d’une lignée de sorcières, grandissent sous l’égide de leurs tantes après la mort de leurs parents. Une malédiction de famille pèse sur elles : tout homme qu’une Owens aime est voué à une fin prématurée. Quand Gillian se retrouve dans une relation dangereuse avec un homme abusif, les sœurs doivent unir leurs pouvoirs pour conjurer le sort et sauver leur famille.
• Sleepy Hollow – Tim Burton, 1999 : L’inspecteur Ichabod Crane est envoyé dans le village de Sleepy Hollow pour enquêter sur une série de meurtres atroces attribués à un mystérieux cavalier sans tête. Entre folklore local, mystère et horreur gothique, il plonge dans un monde où la réalité et le surnaturel se confondent.
• Harry Potter à l’école des sorciers – Chris Columbus, 2001 : Harry Potter, un garçon orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, découvre qu’il est le fils de deux puissants sorciers et qu’il possède, lui aussi, des pouvoirs magiques. Il est alors invité à rejoindre Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. Il y découvre un univers fascinant, se fait deux amis fidèles, et doit affronter les premières ombres de son destin.
• Les Cartes du Mal (Tarot) – Spencer Cohen & Anna Halberg, 2024 : Un groupe d’amis décide d’utiliser un jeu de tarot ancien lors d’une soirée. Mais lorsqu’ils franchissent les limites du mystique, des forces obscures se réveillent, bouleversant leur réalité et mettant au jour des secrets dangereux.
• Witchboard –  Chuck Russell, 2025 : Emily, son fiancé Christian et un groupe d’amis ouvrent un café bio en réaménageant une vieille maison dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans. Emily découvre une ancienne planche d’ouija, utilisée autrefois pour convoquer les esprits.

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7. Créer avec les mains

Les longues soirées d’automne sont parfaites pour renouer avec la créativité. Je ressors mon matériel et je me lance dans de petits projets qui me font du bien :

• confectionner une bougie maison à la cire naturelle et aux huiles essentielles,
• créer une couronne de feuilles séchées,
• ou encore fabriquer quelques décorations artisanales (photophores, galets peints, marque-pages en feuilles d’automne…).
  Ces moments manuels m’ancrent dans l’instant présent et apportent un sentiment de fierté simple.

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8. Sorties d’automne à ne pas manquer

Parce que l’automne n’est pas qu’une saison d’intérieur, c’est aussi le moment idéal pour explorer. Les couleurs sont magnifiques, l’air est frais, les marchés regorgent de produits de saison et les balades se font dorées. C’est la période des cueillettes de pommes, des ateliers citrouilles, des festivals lumineux et des escapades dans la nature. On sort bien couvert, on respire à plein poumons, et on se dit que décidément, l’automne est la plus belle des saisons.

• La Ferme de Gally (Saint-Cyr-l’École ou Sartrouville) : pour sculpter ta propre citrouille, déguster du jus de pomme frais et flâner entre bottes de paille et pommiers.
• Le Parc de l’Étrange 2025 au Parc André Citroën à Paris : installations artistiques immersives, lumières d’Halloween et frissons poétiques garantis, animations gratuites, décors enchantés, ambiance festive pour petits et grands.
• Zoo Art Show – Paris La Défense : un univers street art revisité version Halloween, parfait pour les curieux et les amateurs d’art urbain.

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Savourer la saison, simplement

L’automne n’a pas besoin d’en faire trop pour être beau.
Il se glisse dans les petits riens : la vapeur qui s’échappe d’une tasse, la lumière qui dore les murs, les pas qui crissent sur les feuilles.
C’est une saison à ressentir plus qu’à planifier — un moment pour respirer, pour lever les yeux, pour se souvenir que la vie se trouve dans les détails.
Quand les jours raccourcissent, tout semble nous inviter à ralentir.
On redécouvre le confort de la maison, les plaisirs simples d’un repas chaud, la douceur d’un bain, le plaisir d’un film sous un plaid.
On retrouve le goût du calme, celui des moments sans bruit ni urgence.

Et dans ce retour à la lenteur, quelque chose se répare, sans qu’on ait besoin d’y penser.
Savourer la saison, c’est aussi accepter qu’elle nous transforme.
Que le corps ait besoin de repos, que l’esprit cherche le silence, que le cœur demande un peu de douceur.
C’est prendre soin de soi sans le dire, à travers de petits gestes : écrire quelques lignes dans un carnet, marcher dans le froid, sentir l’odeur du bois et du miel.
Rien d’extraordinaire — juste ce qu’il faut pour se reconnecter à soi, à la nature, et au présent.